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Sakakaka!
25 décembre 2009

Fraise et Chocolat

 Je ne sais pas comment l’introduire, alors je vais le faire in media res. Comme à chaque fois que je lis, regarde ou joue à des choses de la vie qui transcendent le banal dans une sorte de moment en suspension dans un écrin d’éternité, je me sens l’envie de raconter, moi aussi, des choses simples et profondes de ma vie ordinaire. Cette fois-ci c’est une histoire de couple avec un dessin minimaliste et beaucoup, beaucoup de sexe qu’une amie a oublié chez moi. Mais c’est pas vraiment une BD de fille, si on suit le stéréotype. Ni une BD de cul. Juste une histoire. Sur un autre registre mais un ton assez similaire, elle me rappelle beaucoup Larcenet et son Combat Ordinaire.

 En fait, c’est la description de la vie de couple qui me fascine dans ce genre d’histoire. Dans ma tête cérébrale, la BD s’en sort mieux qu’un film. Parce qu’elle ne met pas de musique, parce que l’auteur peut prendre le temps de raconter, il peut surtout complètement déconstruire son espace d’expression pour traduire sa pensée. Beaucoup plus qu’un cinéaste. En fait, je pense que bien utilisés, le livre et la BD sont plus à même de traduire cette pensée. Ils traduisent en fait l’essentiel invisible pour les yeux dont parlait le renard au Petit Prince. Dans ce cas précis, une vie de couple.

 Je suis un geek et un cinglé qui refuse de le cacher, donc c’est assez acrobatique de me caser. Des plans cul j’en ai eu une quantité honorable depuis que je suis arrivé sur le marché, parfois même réguliers. Mais je ne me suis jamais retrouvé embringué dans ce qu’on appelle communément un couple. Ipso facto tout ce qui s’y rapporte est embué dans une sorte de mythologie révérée et honnie, et je lis ceux qui arrivent à le dépeindre avec ce que j’imagine être de la justesse avec une sorte de déférence pour le sage qui transmet son savoir par des métaphores. Je fais de vague parallèles avec ce que c’était quand je baisais régulièrement avec une fille et qu’on se réveillait l’un dans l’autre, les petits riens où le dessin et la narration se densifient, tout ça se mélange dans une soupe qui frôle le miévrasse mais me laisse tout chose sur d’autres plans.

 Sur des tournants que ma vie n’a pas pris. Si j’avais compris quelque chose au K-espaces vectoriels et que j’avais fini ma prépa, est-ce que je serais un no-life frustré comme tant d’autres ? Si j’avais versé dans toutes les tentations qui s’offraient à moi à Nancy, où serais-je à présent ? Si je n’avais jamais eu la curiosité de poser des questions sur un chapeau bizarre, qu’aurait été mon futur alternatif sans la faluche ? Est-ce que je me serais enfui de chez mes parents ? Est-ce que j’aurais continué à supporter les avanies de ma mère ? Quelle tête aurait ma vie ?

Je me doute bien que je n’en serais pas moins un genre de souffreteux sentimental ; rien ne peut changer la nature d’un homme. Mais ce genre de récit continue à me faire me demander… à un célibataire indécrottable de près de 25 ans, à quoi ressemble une vie de couple. J’en suis même plus au niveau de la misère amoureuse, j’ai passé l’âge de pleurer sur la dureté du monde, mais à ce stade… c’est devenu de la curiosité. Aussi bizarre que ça puisse paraître. De la curiosité.

 De la PUTAIN de curiosité.
Bordel.
Rien que ça.

 

 

Sinon, Soleil Vert est un film de propagande écolo comme j’en ai jamais vu.
Le premier Onimusha a des décors fixes, j’ai plus l’habitude. Surtout sur PS2.
Je vais me remettre à Expérience 112 et essayer de casser ce code.
Faut que je finisse de regarder Hogfater.
Et que je me décide à regarder Thirteenth Floor et Trueman Capote.
Que je fasse Scrapland, Digital Devil Saga et Silent Hill 2.
Et que je LISE bordel de merde.
Vous êtes encore là ? Rien de mieux à faire ?

 

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